1 Simon Renucci, le pédiatre devenu élu incontournable. Ses proches assurent que, lorsqu’il était pédiatre, les enfants l’avaient baptisé « tonton Simon ». Pour ses détracteurs, cette « légende inventée de toutes pièces » aurait surtout été destinée à doper une popularité défaillante. N’empêche. En 2004, à la tête d’une coalition de gauche et de non-alignés, Simon Renucci enlève la mairie d’Ajaccio, réputée imperdable par la droite. Depuis, cet apparenté PS s’est imposé dans le paysage politique local, décrochant un siège de député avant d’être réélu en 2008 à Ajaccio. Ses adversaires critiquent son népotisme. Lui vante son bilan et le développement de sa ville, incontestable.
2 Jean-Christophe Angelini, le jeune loup autonomiste aux dents longues. En 2008, avec un écart d’à peine plus de 200 voix, Jean-Christophe Angelini a failli réussir un véritable exploit : conquérir, à 33 ans à peine, la mairie de Porto-Vecchio face à Georges Mela (UMP), un proche de Camille de Rocca-Serra, héritier de la plus puissante dynastie politique de l’extrême sud de la Corse. Depuis, il enchaîne les succès : réélu conseiller territorial en 2010, il a battu le même Camille de Rocca-Serra aux élections cantonales de mars dernier. Son sens tactique et une ambition revendiquée agacent ceux, nombreux, qui le taxent d’affairisme.
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