Michel Stefani est l’un des cinq élus territoriaux à avoir voter contre le projet de réforme constitutionnelle adopté, à une écrasante majorité, la semaine dernière à l’Assemblée de Corse (CTC).
En marge de la visite insulaire de François Hollande, le conseiller territorial du Front de gauche, président des Chemins de fer de la Corse, réagit au débotté, pour Corse Net Infos, aux propos présidentiels sur ladite réforme, à l’actualité judiciaire sur les transports maritimes et aux rumeurs électorales sur son éventuelle candidature aux Municipales de 2014.
– Que pensez-vous des propos de François Hollande sur la Corse ?
– Le Président de la République a dit qu’il recevait positivement la délibération de l’Assemblée de Corse et la volonté de dialogue qui a été exprimée. Donc, le dialogue est ouvert avec l’Etat. Ce qui me préoccupe, à cet instant, et qui n’a pas été dit par le Président de la République, c’est de savoir quand les Corses seront consultés sur leur propre avenir puisque c’est bien de cela dont il s’agit. Aujourd’hui, la seule délibération de l’Assemblée de Corse, fut-elle prise à une écrasante majorité, ne répond pas, me semble-t-il, à cette exigence démocratique. Le Président de la République est le garant de la démocratie dans notre pays. Donc, j’attends qu’il dise quand les Corses seront consultés.
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by @Lazezu
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