(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Suite à l’adoption du rapport demandant l’inscription de la Corse dans la constitution par une grande majorité des élus de l’Assemblée de Corse, Simon Renucci, maire d’Ajaccio, estime que ce vote est à marquer d’une Pierre Blanche.
Pour lui, à travers cela, « la Corse a renoué avec son histoire politique, son histoire institutionnelle et son identité ». Toujours selon le maire d’Ajaccio, ce vote met fin à une décennie d’attente, fait renaître l’espoir et « s’inscrit dans le droit fil des avancées institutionnelles octroyées par la gauche. Simon Renucci indique également qu’il restera vigilant concernant son souhait de collectivité unique. Et de conclure que « faire aboutir ce projet procède d’une seule et même stratégie politique : rationaliser les structures, impulser la nouvelle gouvernance que chacun appelle de ses vœux. »
Au nom de Corse Social Démocrate, je me réjouis du vote intervenu aujourd’hui à l’Assemblée de Corse. Incontestablement, il mène la Corse en avant. Avec une très large majorité, nous avons su montrer un visage uni et rassemblé, pour une Corse réconciliée avec elle même. Le chemin sera encore long. Il nous faut continuer dans cette voie de progrès, cette voie où la Corse gagne.
26 septembre 2013, l’Assemblée de Corse s’est réunie afin de débattre du rapport élaboré par la Commission des Compétences Législatives et Réglementaires visant à se prononcer sur la place consacrée à la Corse dans la Constitution ainsi que sur la réforme de l’organisation institutionnelle de l’île. Dans l’optique de préparer ces débats, le mouvement Corse Social-Démocrate, avec ses élus et ses militants, s’est réuni à plusieurs reprises afin de déterminer sa position. Celle-ci est portée par les conseillers, Messieurs Jean-Baptiste Luccioni et Antoine Orsini, Mesdames Rosy Ferri-Pisani et Benoite Martelli, élus de notre mouvement à l’Assemblée de Corse. Fidèles à la ligne politique que suit Corse Social-Démocrate depuis sa création, nous souhaitons que la Corse demeure au sein de la République française. De même, soucieux de défendre les intérêts de la Corse et les spécificités de l’île, nous estimons légitime que la place particulière qu’elle occupe au sein de l’ensemble national soit précisée dans la loi fondamentale. La demande de mention de la Corse dans la Constitution se justifie par la nécessité de pouvoir adapter les normes législatives et règlementaires concernant un certain nombre de questions essentielles pour le développement de la Corse, en tenant compte précisément de ses singularités et des caractéristiques qui lui sont propres. Ainsi, nous avons proposé l’ajout d’un article spécifiquement dédié à la place de la Corse dans la Constitution. Demeurant dans la logique de l’article 72, portant sur les « collectivités à statut particulier », notre proposition consiste à ajouter un nouvel article, qui pourrait se matérialiser par la création d’un article 72-5, qui aurait vocation à être adopté consécutivement à une réforme constitutionnelle. S’agissant de la réforme institutionnelle, nous nous félicitons de l’instauration d’un espace politique de concertation, que nous avons appelé de nos vœux depuis le début des travaux de la commission en 2010, et destiné à approfondir de façon collective et partagée, avec les autres niveaux de collectivités, la réflexion portant sur la nécessité d’une nouvelle organisation territoriale de la Corse. Et ce, tout en réaffirmant notre conviction désormais ancienne et renouvelée d’engager un processus de rationalisation et de simplification politico-administrative de la Corse, dans la recherche d’une meilleure efficacité des politiques publiques menées au service de notre île et de ses habitants.
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by @Lazezu
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