(Article du 28 septembre 2013) Ce samedi 28 septembre, Michel Giraschi, militant depuis son adolescence, et actuellement membre de l’exécutif de Corsica Libera, a présenté sa candidature pour les municipales de 2014, une démarche au sein du « U Riacquistu di Portovechju ». Une démarche initiée en 2008 lors des dernières élections municipales en Corse
Eccu a dichjarazioni di candidatura di Micheli Giraschi à l’elezioni municipali di marzu 2014 in Portivechju :
Oghji sò quì à a dumanda di i me amichi, militanti naziunalisti di Porti-vechju, pà dì chì socu prontu à essa candidatu di u riacquistu di Portivechju pà l’alizzioni municipali di u 2014.
Sò intruttu in pulitica parechj’anni fà … à l’età di 15 anni è avali sò elettu di l’esecutivu di Corsica libara. Ùn aghju mai cambiatu a me manera di cuncipì l’avvena di u me paesu, l’avvena di Portivechju.
S’è sò prontu à essa capilista pà st’alizzioni ùn hè micca pà raprisintà un muvimentu, mà in tantu chì Purtivichjacciu. Purtivichjacciu di famidda, mà supratuttu purtivichjacciu parchì campu quì dapoi sempri, parchì travaddu quì dapoi sempri è parchì i me fiddoli campanu quì è studieghjanu quì… è forsa travaddaranu quì…
A vita è i prublema di Portivechju i cunnoscu cume voi tutti. Ùn possu lacà Portivechju divintà « Ibiza ». Ùn possu lacà lampà fora di u so paesu, di i so tarra, di i so pasciali, i me paisani…
Je me présente aujourd’hui avec la démarche du « Riacquistu di Portivechju » pour offrir enfin de nouvelles perspectives aux Porto-vecchiais.
Et je n’insisterai jamais assez sur le fait qu’il est indispensable de remettre les porto-vecchiais au cœur du débat de ces élections. Depuis trop longtemps les choix de développements et d’aménagements se font au détriment des intérêts collectifs de Porto-vecchio et de ses hameaux.
On a privilégié une logique économique basée sur la spéculation immobilière et le tout tourisme. Au détriment d’un développement durable et maitrisé qui aurait dû bénéficier en premier chef aux habitants de la commune.
Le clan qui est en place depuis des décennies a été l’auteur et le moteur de la spoliation des porto-vecchiais.
Par sa logique suicidaire de développement basée uniquement sur le tout tourisme et la spéculation immobilière, il est le moteur de la décorsisation de notre micro région.
Il est le moteur de la disparition de notre agriculture et de toute forme de production.
Et malgré des manifestations souvent « alibis » il est le moteur de la disparition programmée de notre langue et de notre culture dans l’extrême sud.
Je le dis clairement c’est le choix de développement qui est la source des pires maux de la société porto-vecchiaise.
Le clan a construit une société à deux vitesses opposant de très riches privilégiés à une forte proportion de jeunes défavorisés, avec pour conséquences une hausse de la délinquance (trafic de drogue, plus de 1000 cambriolages par an sur la commune…).
C’est ce même développement porteur d’une immigration importante, non préparée et non maitrisée, qui engendre les difficultés que l’on sait au niveau des logements, au niveau des infrastructures scolaires, sociales, sportives… favorisant la dissolution de notre identité et le risque d’une dérive communautariste.
Mon choix de développement, celui du « Riacquistu di Portivechju » que je représente est tout autre.
Pour nous il est inconcevable de favoriser quelques nantis au détriment de la population de toute une commune.
Nous travaillerons à un développement harmonieux, maitrisé, diversifié et qui devra bénéficier exclusivement aux habitants de Portivechju et de ses hameaux trop souvent délaissés.
Les biens publics (infrastructures, aménagements mais aussi eau et espace communaux…) doivent être gérés par la collectivité et dans l’intérêt commun des Porto-vecchiais. Pour des raisons de principe et d’efficacité, la gestion de nos ressources (par ex : l’eau devra être communale).Il en va de même pour les outils de développement de la commune (par ex : pour un futur port de plaisance, ou pour des transports en commun…)
Le développement économique, sera régulé inévitablement par le futur statut de résident. Cela permettra de marginaliser la construction de résidences secondaires et par voie de conséquence de réduire les intérêts spéculatifs dans l’immobilier. Nous pourrons alors concentrer nos efforts pour de la productivité sur notre commune. Par exemple : Redonner aux terres agricoles leur vocation initiale, et permettre à de jeunes agriculteurs de s’installer de nouveau sur le territoire communal. Ou encore favoriser l’installation de pme de production.
Le tourisme maitrisé (loin des locations sauvages de résidences secondaires) doit être une source importante de débouchés pour les productions locales.
Mais tout cela ne pourra se faire qu’avec une vision rationnelle et courageuse de l’aménagement du territoire communal, préservant bien entendu notre patrimoine naturel mais permettant le développement d’activités diversifiées (agri tourisme, transformation de matière première…) et loin de la « mono-industrie » de la résidence secondaire. Nos hameaux actuellement condamnés à être des cités dortoirs, trouveront toute leur place dans un développement économique et social rationnel et courageux.
Notre patrimoine linguistique et culturel doit redevenir d’une part le ciment de notre société, de nos relations sociales.
Mais ce patrimoine est aussi une richesse qui est porteuse d’activités économiques et sociales abandonnées depuis trop longtemps. La mise en valeur de ce patrimoine sera porteuse d’emplois directs (cours de langue corse, bureau du patrimoine, association culturelles…) mais aussi induira une activité économique indirecte (attractivité touristique, bilinguisme dans les entreprises…)
Voilà quelques uns des axes que nous développerons dans la campagne des municipales.
L’alternance est possible à Portivechju comme ailleurs.
Mais elle a une exigence : celle d’un véritable projet de changement sociétal. La cohésion du mouvement national est la garantie de réussite de ce projet.
La responsabilité et la détermination de l’ensemble des forces de progrès, pourront nous permettre dans le respect des idées et de la représentation démocratique de chacun, de nous rassembler le moment venu autour d’un projet commun de gestion de mandature.
Nous y sommes prêts, clairement et honnêtement. L’échec des dernières municipales doit nous servir de leçon, seul un accord plus large permettra la victoire.
Una strada nova pà Portivechju.
Portivechju Vivu.
Michel Giraschi
28 septembre 2013
(…)
by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
U RIACQUISTU MUNICIPALES 2014Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]