Après le rassemblement d’une centaine de militants écologistes et nationalistes, samedi dernier, pour dénoncer la construction de quinze villas de luxe avec piscine qui empiète dans la bande des cent mètre dans la baie de Santa Giulia, nous avons rencontré Patrick Strzoda, préfet de région. « Sur le plan juridique, au moment où les autorisations de construire ces villas ont été délivrées la situation était parfaitement légale.
Elle a ensuite évoluée mais rien n’interdisait ces associations d’attaquer le permis dans les délais considérés » a déclaré Patrick Strzoda, préfet de Corse » quant on lui a demandé s’il comptait faire interrompre les travaux. En résumé, si ces villas ont pu être édifiées c’est de la faute aux associations écologiques qui n’ont pas fait leur travail…
Plus surprenant, le préfet de Corse n’était visiblement pas informé d’une lettre adressé le 29 juin dernier par l’association pour le libre accès aux plages, qui lui demandait de prendre un arrêté d’interruption des travaux. Voir extrait lettre ci-dessous et écoutez l’interview du préfet.Le maire de Porto-Vecchio a signé ce permis de construire le 11 juin 2010, un document également approuvé par les services de l’Etat comme nous le confiait Georges Mela : « le permis de construire a été déposé le 18 mars 2010 par les consorts Vespirini-Sollacaro et avant que je l’approuve, j’ai reçu un courrier en date du 8 juin du directeur départemental adjoint des territoires et de la mer (ex DDE) qui donne un avis favorable du comité de lecture et un avis favorable de l’architecte conseil. Donc, je n’ai que validé une instruction faite par l’ensemble des services de l’Etat en comité de lecture ».
(écoutez l’interview et lire le dossier complet)
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