Le député de Haute-Corse a pris la parole hier à l’Assemblée nationale au cours du débat sur la Syrie.Au nom des radicaux de gauche, il a demandé un vote « comme dans toutes les démocraties de la planète »
Palabrer, sans décider. Le député André Chassaigne (GDR) l’a dénoncé, hier, à l’occasion de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale sur la dramatique situation en Syrie.
En attendant l’adresse de François Hollande aux Français, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est descendu dans l’arène du palais Bourbon pour convaincre les députés du bien-fondé d’une opération militaire en Syrie. Un exercice qui n’a pas fait évoluer la position d’une partie des députés, notamment l’UMP, toujours opposée à une intervention en dehors du mandat de l’ONU, ou l’UDI qui a jugé impossible pour l’instant une intervention militaire de la France « sans preuves irréfutables » de l’usage d’armes chimiques et « sans une coalition très large ».Sur les rangs de la gauche, quelques députés ont fait entendre une voix quelque peu dissonante : André Chassaigne a insisté sur son opposition à « l’aventure militaire » et Paul Giacobbi a réclamé, haut et fort, un vote du Parlement, comme le souhaitent trois Français sur quatre.
Au nom du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste, Paul Giacobbi n’a pas nuancé ses propos. Il a braqué ses canons sur l’exécutif : « Nous sommes réduits à délibérer sans vote comme le faisait le tribunal de l’Empire, mais cette fois sur le sujet de la guerre ou de la paix », a lancé le député de Haute-Corse. « C’est une guerre que nous allons lancer en Syrie et où est l’urgence puisque l’allié américain, sans lequel nous ne ferons rien, a décidé de prendre son temps, d’attendre la réunion du G20 ? Nous avons le temps sur un sujet aussi grave d’organiser un véritable débat au sein de notre assemblée, qui devra se conclure par un vote, après consultation des commissions comme dans toutes les assemblées démocratiques de cette planète », a martelé Paul Giacobbi, admettant que le président Hollande n’avait pas l’obligation juridique d’obtenir un vote du parlement.
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by @Lazezu
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