La France a longtemps nié les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur le territoire national. L’étude épidémiologique, réalisée par le groupement Ospedali Galliera de Gênes à la demande de l’Assemblée de Corse (CTC) et publiée sur le site de la CTC, démontre l’hypocrisie de l’Etat.
Elle jette un tel pavé dans la mare que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a été obligée de la déclarer « non concluante ». De même, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), organisme public, bras armé de l’Etat, a cru préférable de l’éreinter. Se disant « choqué » par ces propos, Paul Giacobbi, le président de l’Exécutif territorial, revient, pour Corse Net Infos, sur cette polémique.
– Qu’est-ce qui vous a choqué dans la réaction de la ministre ?
– Je suis choqué par la réaction de la ministre qui est certainement mal informée. Mais aussi, par l’avis rendu par le laboratoire épidémiologique de l’IRSN qui, dans cette affaire, depuis le début, a menti. Il finit par le reconnaître, en 2002, en faisant des études plus sérieuses. Aujourd’hui, il répond à une étude épidémiologique de centaines de pages par une note sommaire de deux pages qui n’est pas une note d’information, mais de désinformation. Tout cela n’est ni normal, ni logique.
– C’est-à-dire ?
– D’abord, sur le plan de la décence. Quand on est l’IRSN et qu’on a perdu beaucoup de crédibilité, on n’a plus le droit de se prononcer de cette manière sur cette affaire. Ensuite, sur le plan rationnel, l’IRSN doit répondre à des données scientifiques de manière sérieuse. Il appartient à ce laboratoire de répondre par une autre étude scientifique qui sera publiée dans une publication scientifique. Si l’avis de l’IRSN se réduit à ces 2 pages, il ne sera pas admis dans une revue scientifique qui exige une argumentation étayée, fondée, sérieuse, et non pas un papier de circonstance. Enfin, je suis choqué sur le fond par cette lenteur à reconnaître les faits.
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
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