Chaque été nous ramène à une bien pénible réalité. La grande majorité du peuple breton ne peut pas être propriétaire de sa maison sur le littoral breton. Une ancienne maison de pêcheur à Port-Louis, trois chambres : 400 000 euros. Pareil à Brignogan dans le Léon.
Deux pièces sur 70m2 au Vivier (35), même pas « vue sur mer » : 120 000 euros. Et sur les îles ? Il faut être au minimum Jacques Attali pour se payer un placard à balais. Alors, soit les bretons qui gagnent entre 2000 et 3500 euros par mois sont interdits de littoral et on en fait un musée pour parisien en vacances.
On demandera à Kendalc’h des costumes et on mettra nos petites retraites à jouer les « vieux pêcheurs typiques à Damgan » avec la pipe au bec tout ça. Entre le 15 juillet et le 15 août, ça leur paiera le tabac. Ou alors on fait comme les corses, les basques, les gallois : « les maisons bretonnes aux bretons ! » Démago à 7seizh ? Ah bah allez-y les généreux avec votre fiche de paye à trous dans une agence immobilière de la côte. A moins de 4 zéros chaque mois, ils vous regardent comme des sénégalais à pattes jaunes ! Et le moindre miteux ressortissant des Yvelines aura le droit à la bolée, lui.
Alors, tout cela n’est pas une question d’arbre généalogique. Contrairement à d’autres, je préfère avoir comme voisin un étranger qui défend notre culture et notre art de vivre que la mère Pinpin ou un directeur marketing à pompes pointues. Moi la bourgeoise parisienne, c’est comme la racaille, ça me crispe, ça me gratouille la sulfateuse, ca me donne des idées de Round-up.
by @Lazezu
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