En 2010, le port du Pirée, celui qui dessert Athènes était privatisé et vendu à un groupe chinois, la China Ocean Shipping Company (Cosco), premier armateur chinois (contrôlé par l’État), qui aujourd’hui reluque d’autres ports grecs.
La revanche chinoise
Quel formidable retournement de situation. Alors que la révolution industrielle battait son plein, au milieu du XIXe siècle, l’empire chinois était dépecé par les grandes puissances occidentales et ses ports livrés au trafic de l’opium organisé notamment par la Grande-Bretagne. Un siècle et demi après l’agression britannique, la Chine s’impose comme la principale force économique mondiale et achète à tour de bras les richesses des pays en quasi-faillite sur tous les continents. Mais à quel prix humain ? Partout où ils débarquent les Chinois exigent des normes de travail dignes des pires patrons et détruisent les acquis sociaux et les modes de vie traditionnels.
Le communisme chinois au diapason du capitalisme esclavagiste
En 2008, la Grèce concédait à Cosco le contrôle pour trente-cinq ans de deux des trois débarcadères à conteneurs du Pirée. Paraphé en présence du président chinois Hu Jintao, le contrat avait valeur d’exemple L’opérateur s’engageait à moderniser les installations et à verser à la société portuaire publique, encore gérante d’un terminal, une redevance annuelle dont les échéances cumulées s’élèveraient à 832 millions d’euros.
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by @Lazezu
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