Le gouvernement se pose en sauveur de la compagnie maritime, tandis que les élus locaux voient dans la suppression de 40 % des effectifs le début de la fin pour la SNCM.
Le PCF appelle la population à se mobiliser avec les salariés lors de la grève du 27 juin. En visite au Salon du Bourget, vendredi dernier, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a qualifié « d’irresponsables » les élus locaux « qui se sont risqués à affoler des familles en annonçant jusqu’à 800 suppressions d’emplois » à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM). Le même jour, des précisions étaient apportées quant au plan dit de sauvetage de la compagnie maritime, conclu entre les représentants de l’État (25 % du capital) et de Veolia Transdev (66 %).
Le total des postes supprimés, « sans licenciements secs », s’élèverait à 736 d’ici à 2019 : 415 en CDI et 221 CDD non renouvelés dès 2014, soit 40 % de l’effectif, auxquels s’ajouteront 100 départs volontaires à partir de 2017. Pour le ministre, qui annonce le renouvellement « immédiat » de deux des huit navires de la flotte, ce plan « doit permettre à la société de poursuivre son activité et de gagner en productivité ». Particulièrement visé par la diatribe ministérielle, Roland Blum, adjoint UMP au maire de Marseille, fait une analyse inverse en évoquant un probable « naufrage » de la SNCM dans la mesure où « à ce jour, rien n’est prévu quant au futur développement de l’entreprise et à l’ouverture de nouvelles lignes ».
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by @Lazezu
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