(Unità Naziunale – Publié le 17 avril à 14h20) Le verdict est tombé, les réquisitions ont été suivies à la lettre ou presque. 4 à 6 mois de prison avec sursis, et de 300 à 600€.
- Joritz Larrasa, 28 ans, 4 mois avec sursis de prison et 600 euros d’amende (relaxe partielle)
- Alexandre Edyieux, 24 ans, 6 mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende
- Guillaume Amadei, 22 ans, 4 mois de prison avec sursis et 400 euros d’amende
- Leliu Casula, 23 ans, 4 mois de prison avec sursis et 400 euros d’amende
- Jean-Paul Zani, 21 ans, 4 mois de prison avec sursis et 400 euros d’amende
S’ouvrait le 27 mars dernier au Tribunal de Bastia le procès de 5 jeunes corses, militants du mouvement national.
Avant le procès se sont positionnés pour un soutien, et un appel au rassemblement, A Ghjuventù Indipendentista, A ghjuventù Paolina, A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa ainsi que l’Associu Sulidarità.
« À la barre le 27 mars les 5 corses se présentent comme des militants indépendantistes »
Dans le prétoire, Guillaume Amadei, 22 ans, Leliu Casula, 23 ans, Alexandre Edyieux, 24 ans, Jean-Paul Zani, 21 ans et Joritz Larrasa, 28 ans ne reconnaissent pas la légitimité du tribunal. Certains refusent de répondre aux questions des magistrats.
Ils nient tous les faits.
De six mois avec sursis et 600 euros d’amende ont été requis (pour Joritz Larrasa et Alexandre Edyieux, qui ont un casier judiciaire) à quatre mois de prison avec sursis et 600 euros d’amende pour les trois autres prévenus.
En février 2017 – 10 personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte après de violents incidents survenus à Bastia en marge de deux manifestations les 5 et 15 octobre à Bastia en 2016. Ces manifestations avaient été organisées en soutien à trois jeunes nationalistes, âgés de 22 à 24 ans.
Bien avant le procès, c’est tout le mouvement national qui s’est mobilisé en soutien à ces trois jeunes militants corses. Les plus actifs étaient la jeunesse, qui occupait le terrain.
Le 5 octobre 2016, à la veille du procès. Suite au verdict inique à l’encontre de trois jeunes patriotes corses, le mouvement national à l’appel de la Ghjuventù Indipendentista, mais pas que, s’est retrouvé devant les lieux symboliques de l’Etat Colonial en Corse, à savoir les Préfectures d’Aiacciu, Bastia et Corti. Des incidents ont lieu pendant plusieurs heures.
Le 6 octobre 2016, Nicolas Battini, Ghiseppu Maria Verdi et Stéphane Tomasini, avaient été condamnés à des peines de 8, 6 et 5 ans de prison ferme pour un attentat à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corte en Haute-Corse, le 1er avril 2012.
Le 12 octobre 2016 à Corte. Quelques dizaines de jeunes sont rassemblées devant les grilles de la sous-préfecture à l’appel des syndicats étudiants. Des incidents éclatent.
Le 15 octobre 2016 à Bastia, à l’issue d’un autre rassemblement, de nouveaux heurts entre les forces de l’ordre et plusieurs dizaines de personnes cagoulées avaient éclaté. Plusieurs véhicules avaient été incendiés par des jets de coktails Molotov.
Vers 16h30 ce 27 mars 2018, le procès à débuté, pour ces 5 jeunes militants poursuivis pour « violences sur des gendarmes et des dégradations sur la sous-préfecture de Corte » en marge d’une manifestation de soutien à Battini, Verdi et Tomasini en octobre 2016.
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