Des listings obsolètes, des collèges mal répartis, des associations radiées d’office, d’autres tombées des nus ou inexistantes, une représentativité contestée, des listes électorales floues… Depuis deux semaines, cacophonies, divisions et coups fourrés perturbent la désignation des représentants au conseil économique social et culturel de Corse. C’est surtout dans la section « culture, éducation et cadre de vie » qui doit élire ses 22 membres (sur 51) que le cafouillage prend des proportions alarmantes, au point de se répercuter probablement devant le tribunal administratif.
Après la polémique dans le collège « cinéma », l’histoire se répète dans le collège « promotion de la musique et de la danse et organisme représentants les créateurs compositeurs de musique et de chant corses ». On se préparerait pour la même bataille dans le collège « éducation populaire », mercredi. Une première dans l’histoire du CESC qui n’a connu jusqu’à présent que des élections sans conflits ouverts.
En cause : le vide juridique autour de la définition de l’inscription des associations sur les listes électorales. Ce flou se retrouve également dans la désignation des représentants au CESC. « C’est la loi de la jungle », confie Dominique Yvon, candidat malheureux dans le collège « musique ». « Il n’y a aucune règle », regrette Dominique Tiberi, présidente de CFP. « On confond représentation et autoproclamation », ajoute-t-elle. La journée d’hier a été éclairante. Elle a débuté à la Drac avec le monde du cinéma corse.
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :