Samedi 1er juin, Inseme per Bastia, le mouvement nationaliste d’opposition municipale, fête ses cinq ans d’existence à la salle polyvalente de Lupino, avec diverses animations et une réunion publique, où son leader, Gilles Simeoni pourrait se déclarer candidat à la mairie de Bastia.
Inseme per Bastia fête ses cinq ans
Une soirée et diverses animations et manifestations culturelles samedi en fin d’après-midi et jusque tard dans la nuit: voilà pour le côté festif voulu par Inseme per Bastia pour célébrer son cinquième anniversaire.
Mais la fête devrait être aussi l’occasion officielle de lancer le parti d’opposition municipal dans la course à la mairie de Bastia, où se jouera la succession d’Emile Zuccarelli. Une réunion publique et politique a lieu dans la soirée, à la salle polyvalente de Lupino, pendant laquelle Gilles Simeoni devrait officiellement lancer sa campagne.
« Je serais présent dans cette bataille »
Réservant sans doute la primeur de l’annonce officielle de sa candidature aux militants samedi soir, Gilles Simeoni a toutefois indiqué lors d’un entretien enregistré dans l’après-midi sur le plateau de France 3 Corse qu’il « serait présent dans cette bataille ».
Interrogé sur une alliance possible à gauche ou à droite, le leader d’Inseme per Bastia a reconnu un point de passage obligé. « Non seulement nous ne pouvons pas gagner seul, mais nous ne voulons pas gagner seul » a-t-il déclaré.Si « à gauche comme à droite, il y a des gens qui sont fondamentalement des conservateurs, (…) il y a aussi des progressistes qui veulent inscrire la Corse dans un chemin d’espoir, d’avenir et de construction, avec ces gens là nous allons travailler ».
« Il y a ici dans cette ville depuis un demi-siècle un système qui est en place, il faut changer ce système » a également indiqué Gilles Simeoni, en référence à la candidature de Jean Zuccarelli (PRG) à la succession de son père à la mairie de Bastia.
Violence: il faut une réponse politique
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls sera en Corse, le 3 juin à Bastia et le 4 à Ajaccio, où il doit rencontrer les élus de l’Assemblée de Corse, après que ses propos sur la violence « enracinée » dans l’île aient été vivement dénoncés. Gilles Simeoni, a indiqué que son groupe Femu a Corsica ne se rendrait pas à ce rendez-vous.
« La situation en Corse ne peut pas se régler uniquement par les aspects policiers ou répressifs » a indiqué Gilles Simeoni, « au-delà de ces aspects nécessaires par rapport au banditisme de droit commun que connaît la Corse , il faut impérativement une réponse politique » a-t-il ajouté.
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse,
Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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