Le marché a explosé au cours des dernières années dans nos sociétés de plus en plus contrôlées. La profession se dote aujourd’hui de règles strictes pour éviter les dérapages
Un uniforme qui ne dévie guère du bleu marine ou du gris, un insigne bien distinct de celui des forces de l’ordre, voire une mention « sécurité » dans le dos. Un magnétomètre pour détecter le métal, parfois un chien, et des écrans de contrôle pour horizon. Ils n’aiment pas beaucoup qu’on les appelle les « vigiles ». Alors on dira « agents de sécurité » ou de « surveillance ».
Un métier qui a pris beaucoup d’essor ces dernières années pour répondre à des nouveaux besoins. Ceux d’une société du contrôle, de la prévention, tant pour les personnes que sur les biens.
Aux portes du TGI de Nice, ce sont des agents de sécurité qui balisent désormais l’accès à la salle des pas perdus. Ils font passer le public sous le portique de sécurité pour empêcher l’entrée d’objets illicites. Auparavant, ce travail était assuré par des policiers. Mais petit à petit, face aux baisses d’effectifs dans le « public », certaines missions que l’on pourrait qualifier de complémentaires – sans aucune connotation péjorative – ont été transférées vers le privé. Avec des règles strictes pour ces contrôleurs : pas question de mettre la main dans les sacs, et puis, au moindre problème, obligation de faire appel à un policier.
Un agent de sécurité n’a pas le droit de s’interposer ni bien évidemment d’arrêter quelqu’un. « Notre mission est de regarder, alerter, faire de la prévention et de la dissuasion. »
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sur le JDC, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info, sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur ACP
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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