La Commission de contrôle et d’évaluation, créée en 2002 et présidée par un élu de l’opposition, donne à l’Assemblée de Corse (CTC) un pouvoir de tutelle sur ses offices et agences. *
A la tête de cette Commission depuis le début de la mandature, l’élue territoriale du groupe de droite, Rassembler pour la Corse, Marie Antoinette Santoni-Brunelli, vient de donner sa démission. Son but est de provoquer un électrochoc face à un Exécutif peu soucieux des travaux de ladite Commission. Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, élue territoriale du groupe « Rassembler pour la Corse » Elle n’en est pas à son premier coup d’éclat à la tête de la Commission d’évaluation et de contrôle de l’Assemblée de Corse (CTC). Déjà, lors de la session de novembre dernier, Marie-Antoinette Santoni-Brunelli avait rendu les conclusions de ses travaux et dénonçait la création non autorisée par les élus de la CTC de 57 emplois dans les six offices et agences, notamment l’Office de l’environnement.
« Tout emploi créé dans les offices et agences doit être validé par l’Assemblée de Corse à l’occasion du vote du budget primitif. C’est la règle », rappelle-t-elle. Elle n’avait alors reçu pour toute réponse de l’Exécutif, qu’une surprise de bon aloi teintée de raillerie, le président Paul Giacobbi insinuant qu’elle ne savait pas lire un tableau. L’élue de droite était revenue à la charge, un mois plus tard, lors du débat sur le budget et avait réclamé, en vain, plus de moyens pour mener à bien les contrôles.
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