Corse Matin : Fustigeant « un déni de démocratie », l’élue de droite a démissionné de la présidence de la commission de contrôle de l’assemblée de Corse. Elle avait dénoncé, dans un rapport, 57 emplois non-autorisés.
Elle veut créer un « électrochoc » dans l’opinion publique. Après des mois de « bataille », Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, présidente de la commission de contrôle de l’assemblée de Corse, jette l’éponge. « Je dénonce le fonctionnement de la commission de contrôle et l’attitude de la majorité vis-à-vis d’une commission qu’elle se « félicite » d’aider dans son fonctionnement », a-t-elle tonné, hier au cours d’une conférence de presse. L’élue divers droite accuse l’exécutif de faire de la rétention d’informations sur l’état des effectifs et parle même de « déni de démocratie »à propos de la création de 57 postes depuis 2010, hors du contrôle strict de l’assemblée de Corse comme le prévoit normalement la loi.
Présidée par un élu de l’opposition, cette commission est effective depuis 2002, l’époque où José Rossi décide de maintenir les six offices et agences – alors que le rapport Glavany préconisait leur suppression – à condition que la CTC exerce un droit de tutelle renforcé. C’est Jean-Louis Luciani qui a été le premier président de cette instance sous la mandature d’Ange Santini. Mais n’ayant pas suffisamment de moyens, la commission « version Luciani »devient rapidement inopérante. En 2010, Paul Giacobbi, donne « carte blanche »à Marie-Antoinette Santoni-Brunelli qui prend sa mission à cœur. Un collaborateur lui est octroyé. En quelques mois, la commission« version Santoni-Brunelli » deviendra polémique…
« J’ai soulevé un lièvre »
« Je n’étais pas à la recherche d’un titre honorifique, j’avais conscience de la lourde charge qui m’attendait et des difficultés pour disposer des moyens nécessaires afin d’exercer ma mission convenablement. Mais j’ai considéré que c’était un beau challenge et que j’avais l’énergie nécessaire pour m’engager dans cette tâche », détaille l’élue qui estime avoir « beaucoup travaillé » au sein de cette instance durant trois ans. Son action la plus importante : l’évaluation de l’exercice de la tutelle sur les offices et agences.
Revue de Presse et suite de l’article :
sur le JDC, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info, sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM
Vos Réactions, vos commentaires sur Ce forum ?
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale] Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !