#Corse – Jean-Christophe Angelini : « Je serai candidat à Porto-Vecchio »

(corsematin.com)Révélations ou secret de polichinelle, le conseiller général qui était dimanche dernier l’invité de l’émission Cunstrastu a confirmé ses ambitions politiques et en tant que militant nationaliste a réitéré ses projets pour l’île.

Dix ans après les Corses, les Alsaciens ont à leur tour voté contre la constitution d’une collectivité territoriale unique. Avec un taux de participation relativement faible, les partisans au référendum ont essuyé un échec politique ce qui ne décourage pas pour autant les ambitions de Jean-Christophe Angelini, déterminé « à engager une consultation de même ordre dans l’île ».

Invité hier de l’émission de France 3 Corse ViaStella Cunstrastu, réalisée en partenariat avec Corse-Matin et RCFM, le conseiller général du canton de Porto-Vecchio et conseiller territorial nationaliste Femu a Corsica, a réitéré sa position et recadré la situation, avant d’ouvrir le chapitre « révision constitutionnelle ».

Référendum 2003 : « Il faut tourner la page »

Interrogé par Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse), Roger Antech (Corse-Matin) et Patrick Vinciguerra (RCFM) sur la nécessité de répéter un exercice démocratique pour le moins périlleux – modèle alsacien à l’appui – Jean-Christophe Angelini a justifié sa position.

« Nous devons impérativement consulter le peuple corse pour deux raisons. La première parce qu’il faut exorciser le traumatisme de 2003. Il faut tourner la page, arrêter de dire les Corses ont voté et deuxièmement parce que la réforme est importante ». Reste à s’interroger « sur la structure de la réforme et le moment où elle interviendra ». Enfin, il faudra convaincre un gouvernement pour l’heure peu enclin à un bouleversement institutionnel spécifique à la Corse. Pourtant tout au long du magazine, l’élu a démontré que le temps des changements était enfin arrivé. Suppression des départements ? « Il faut être peu lucide ou très malhonnête pour expliquer que c’est un système qui peut fonctionner ». Coofficialité ou bilinguisme ? « Il faut arrêter de se cacher derrière des mots creux et être opérationnel pour sauver notre langue ». Pour Jean-Christiophe Angelini : « Cela fait trente ou quarante ans que les gens se battent en Corse comme nulle part ailleurs. On a distribué dans ce pays des milliers d’années de prison. (…) Il y a une situation délétère sur tous les plans. L’Etat doit prendre l’exacte mesure de ce qui se passe dans cette île depuis des décennies. »

« L’État porte une responsabilité écrasante »

Ce long chapitre refermé, les journalistes ont emmené leur invité sur un sujet qui noircit les pages de l’actualité insulaire : la grande criminalité. D’un côté il y a une « île qui s’embourbe dans une violence inqualifiable avec des dérives insupportables » et de l’autre « un taux d’élucidation dramatiquement faible ». Les six derniers mois, faits de promesses et de visites ministérielles, ne semblent pas gommer les années passées. Estimant que « l’État porte une responsabilité écrasante » dans cette situation, l’élu s’est montré prudent lorsqu’il a été question d’aborder les moyens mis en œuvre dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Me Sollacaro. Il a néanmoins rappelé croire que « le droit commun, en dehors des manipulations, politiques et judiciaires, est à même de répondre à un certain nombre de situations ».

« Je n’ai jamais été menacé »

Mais, avec fermeté, a anticipé toutes critiques en déclarant : « N’inversons pas les rôles. Ne disons pas de nous, parce que nous ne voulons pas d’une justice d’exception, que nous sommes coresponsables de la situation créée. » Un thème qui a rapidement débordé sur la question du nationalisme et plus exactement sur les affrontements passés. La page est-elle tournée? « Oui », de l’avis de Jean-Christophe Angelini qui sans hésitation parle d’une « période révolue ». Et d’ajouter : « On a compris collectivement qu’il fallait cultiver notre diversité ». Et d’après les révélations de Jacques Follorou, c’est dans un hangar ajaccien que l’heure de l’apaisement aurait sonné. « C’est un secret de polichinelle »,rétorque l’élu Femu a Corsica qui n’hésite pas à la justifier et a confié : « Cette réunion on l’a décriée, moi je suis plutôt fier d’y avoir participé et d’avoir contribué à ce qu’un apaisement s’installe dans l’île ». Et quitte à aller plus loin dans les révélations, il dément la rumeur. « Je ne suis pas menacé et je ne l’ai jamais été ». Le conseiller général n’a alors plus qu’à se concentrer sur les prochaines échéances municipales. Ce qu’il s’apprête à faire en lançant officiellement sa campagne à l’antenne. « Je serai candidat à Porto-Vecchio ». Et qu’en est-il dans les autres communes lorgnées par des nationalistes. A Bastia au hasard ? A quels rapprochements s’attendre ? « Nous ne ferons pas d’alliance au cas par cas simplement parce qu’il faudrait remporter une commune », insiste Jean-Christophe Angelini qui estime pouvoir ainsi rassurer sur d’éventuelles alliances contre nature. Réponse dans quelques mois lorsque la course aux municipales sera officiellement lancée.

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