(Unità Naziunale – publié le 6 avril à 17h04) Suite aux résultats positifs d’analyses effectuées à l’initiative du Syndicat interprofessionnel des oléiculteurs corses sur des oliviers et des chênes verts, Femu A Corsica s’interroge sur l’exercice de la compétence de l’Etat en matière sanitaire :
- Malgré sa parfaite connaissance des risques liés à la bactérie Xylella Fastidiosa depuis des années;
- Malgré le combat de Femu a Corsica à l’origine des demandes de l’Assemblée de Corse (Délibération unanime de septembre 2014 demandant la suspension d’entrée des plants),
- Malgré les alertes répétées de l’ODARC et de l’OEC.
L’Etat s’est refusé à prendre les décisions qui auraient pu protéger notre île d’un désastre annoncé. Il continue de nier la crise et le risque d’entrée de nouvelles formes de la bactérie qui pourraient davantage contribuer à un effondrement de nos filières agricoles et de notre biodiversité.
Nous estimons qu’il est du devoir du Conseil Exécutif de Corse de demander officiellement à l’Etat des explications et des réparations.
Femu A Corsica demande à l’Etat de mettre immédiatement un terme aux dérogations d’introduction d’espèces inscrites sur la listes des espèces sensibles à la Xylella Fastidiosa ainsi que de mettre en oeuvre l’ensemble des mesures sanitaires permettant de limiter la propagation de cette bactérie.
Au-delà de cette crise, Femu a Corsica demande que soit mis immédiatement à l’étude un Statut spécifique de protection de la biodiversité exceptionnelle de l’île.
FEMU A CORSICA
6 avril 2018