La cour d’appel de Paris examine le cas de cinq soutiens à Yvan Colonna lors de sa cavale. Le réquisitoire du parquet s’est déroulé hier et les réquisitions sont tombées pour les personnes accusées.
La première des deux journées prévues devant la cour d’appel de Paris sur le soutien qu’auraient apporté cinq personnes à Yvan Colonna dans sa cavale entre 1999 et 2003 s’est tenue hier après-midi. L’avocat général, Odile Faivre, a demandé que la cour reconnaisse le lien de leurs actions avec une entreprise terroriste, ce que n’avait pas fait le tribunal correctionnel.
Yvan Colonna n’était pas présent à l’audience. « Il a refusé d’être extrait (de prison) et il a refusé que ses avocats viennent prendre la parole », a précisé le président Alain Albert au début de l’audience. Après avoir requis contre le Cargésien la même peine qu’en première instance, un an de prison ferme, pour détention d’armes lors de son interpellation, la représentante du parquet a oscillé entre clémence et sévérité.
« Il a eu peur de refuser »
Clémence d’abord, envers Frédéric Paoli. Elle considère qu’il a été « contraint » d’héberger Yvan Colonna et qu’il n’est pas pénalement punissable alors que le tribunal correctionnel l’avait condamné à 10 mois de prison avec sursis. « Quand il a vu débarquer Yvan Colonna et André Colonna d’Istria, il a eu peur de refuser », insiste-t-elle. Indulgence aussi envers Claude Serreri, l’ancien beau-frère. Avoir apporté à ce dernier un peu de pain, du vin et des biscuits n’est pas suffisant pour le condamner. En première instance, le tribunal était de cet avis. Il l’avait relaxé.
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