près les annonces gouvernementales qui, en matière judiciaire, n’ont pas été suivies d’effets, le responsable régional de l’Union Syndicale de la Magistrature (USM), s’interroge sur l’attitude gouvernementale en matière de lutte cotre la criminalité.
-Corsica : Il n’y a plus qu’un juge d’instruction à Ajaccio. Que va-t-il se passer ?
-Jean Leandri : Oui, celui qui est en place va partir, et l’autre va rentrer. Par ailleurs, en tout, nous sommes 14 juges, dont le président. Tout cela pour les correctionnelles, les Assises, les comparutions immédiates, les mises en liberté et la détention. En sachant que les juges ne peuvent pas s’occuper d’affaires dans lesquelles ils sont déjà intervenus à un titre ou à un autre. Sans compter que nous sommes en permanence obligés de nous remplacer les uns les autres, ce qui explique que nous sommes en situation de pénurie.
-Corsica : Est-ce que cette pénurie profite à la JIRS de Marseille ?
-Jean Leandri : Déjà, la JIRS est un sujet sensible. Parce que le principe de la justice, c’est la territorialité : on est jugé là où les délits ou les crimes dont on est accusé ont été commis. Quand ce n’est pas le cas, c’est une première entorse au droit pénal qui existait déjà avec les juridictions antiterroristes. Même si tout cela n’a pas que des mauvais cotés. Il ne faut pas s’arc-bouter sur des principes. La JIRS s’intéresse à des affaires dont l’ampleur dépasse le cadre de la Corse et permet de les mettre en relation les unes avec les autres, notamment dans les affaires de règlements de compte croisées.
La presse en parle / Suite et source de l’article
Vos Réactions, vos commentaires sur Ce forum ?
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale] Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !