Ce dimanche à Corte, le président de la ligue corse d’échecs a annoncé une série de mesures visant à renforcer le poids de la pratique sur l’île. Une certaine émancipation de la fédération française est de mise.
Notre modèle de développement est exemplaire. Nous avons le record mondial du nombre de licenciés par habitants, 15 employés à temps plein, cinq vacataires, des tournois de portée internationale… Et pourtant, nous avons assisté à la victoire d’un préjugé terrible : celui qui dit que le modèle corse ne peut pas réussir ». Leo Battesti n’en démord pas : sa campagne pour être élu à la tête de la fédération française d’échecs a été largement entachée d’attaques individuelles, « y compris sur mon passé de militant nationaliste, et le danger que cela représenterait dans le cadre de relations avec le ministère des Sports et celui de l’Éducation nationale ».
Hier, à Corte, la ligue corse a vécu une assemblée générale extraordinaire très particulière, en présence de tous les responsables de clubs insulaires. Comme une manière d’aller de l’avant, en s’émancipant, notamment en transposant sur l’île certaines propositions de la campagne nationale. « Non seulement, nous poursuivrons la stratégie qui a été la nôtre jusqu’à présent, mais nous allons l’amplifier en prenant des mesures allant vers une forte autonomie pour ne pas être contaminés par les efforts forcément néfastes de l’actuelle politique fédérale ».
Parmi les projets envisagés, voire pour certains déjà bien amorcés, on citera la création d’une scola corsa di l’eccellenza, d’une licenza sculare corsa, ou encore l’enseignement des échecs à l’université, via le Suaps et un diplôme universitaire.
La presse en parle / Suite et source de l’article
Vos Réactions, vos commentaires sur Ce forum ?
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale] Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !