La Cour d’assises spécialement composée avait rejeté les conclusions déposées par la Défense, à savoir les 10 questions relatives à la valeur probante des déclarations en garde à vue. C’était de mauvais augure. En effet, une fois de plus, cette Cour, (in)digne héritière de la Cour de Sûreté de l’Etat a été ce « champ de bataille où l’on sait d’avance qui sera le vainqueur » (F.Mitterand). Le combat a été inégal; la présomption d’innocence bafouée, la charge de la preuve inversée, il appartenait à la Défense d’apporter la preuve de l’innocence de l’accusé; et ce défi a été relevé par les avocats d’Yvan Colonna. Sans les moyens dont dispose l’accusation pour établir une culpabilité. Ils ont minutieusement opposé à des hypothèses ( à Pietrosella, il devait faire le guet a déclaré l’avocat général A.Plantevin lors de son réquisitoire » ), des faits; mais la Cour les a balayés: ne retenant ni les témoignages oculaires, ni la téléphonie, ni aucun des éléments à décharge. Alors, dès ce soir, la décision de formuler un pourvoi en cassation a été prise. Et, si en France il ne se trouve aucun juge assez courageux pour reconnaître l’innocence d’Yvan Colonna, alors la Cour Européenne sera saisie. Dès ce soir, le combat continue.
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