Ce Vendredi, les quatre militants de la Ghuventù Independentista, qui ont occupé, Jeudi, la sous-préfecture de Corti, ont été interpellés à nouveau, et ont passé la journée en garde à vue à la gendarmerie d’U Borgu.
Ils devraient être jugés le 26 Juin prochain et encourent une peine d’emprisonnement ainsi que des amendes. Les » circonstances aggravantes pour violence en réunion « auraient été retenues à leur encontre. Un nouveau rassemblement de soutien a été organisé Vendredi soir. On attendait des suites de l’occupation qui s’est finie de manière plutôt musclée Jeudi, à la Sous-Préfecture de Corti. Venus revendiquer un statut fiscal et une co-officialité des langues corse et française, entre autres, quatre militants du syndicat Ghjuventù Independentista avaient déjà été arrêtés par la forces de l’ordre peu après les faits. Après un consensus au sein des représentants du mouvement national, des communiqués de soutien au rassemblement qui a précédé la libération des militants, ces mêmes jeunes hommes, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été à nouveau l’objet d’interpellations, ce Vendredi. Ils ont été transférés à nouveau à la gendarmerie d’U Borgu, près de Bastia, et sont restés jusqu’à 21 heures en garde à vue, pendant que leur avocate, Rosa Prosperi, également militante Corsica Libera, négociait leur libération immédiate.
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Convocation au tribunal, et peines encourues
Rappelons que l’occupation avortée de la sous-préfecture de Corti, et qui n’a débouché, au final, sur aucun entretien avec le sous-préfet, avait entraîné la venue d’élus Corsica Libera ainsi que de Pierre Ghionga, conseiller exécutif, et de Paul-Marie Romani, président de l’Università di Corsica notamment. Vendredi, en début d’après-midi, on pensait que les quatre étudiants pouvaient faire l’objet d’une comparution immédiate, et étaient susceptibles d’être placés en détention jusqu’à leur comparution à la prison d’U Borgu. C’est la raison pour laquelle un nouveau rassemblement a été organisé devant les grilles de la Gendarmerie, où les soutiens, de plusieurs bords, se sont réunis à nouveau. Mais vers 20h50, les quatre militants sont finalement ressortis de la gendarmerie. Au final, ils sont tous convoqués au tribunal de grande instance de Bastia le 26 Juin prochain, à indiqué Rosa Prosperi, du barreau de Bastia et militante Corsica Libera qui a pris le dossier en charge. Les jeunes-hommes seraient passibles de peines de prison et d’amendes, qui pourraient être alourdies par le critère de « violence en réunion », retenu par les forces de l’ordre.
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