La sûreté est avec la liberté un droit naturel et imprescriptible de l’homme. » C’est avec l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 que le préfet de Corse Patrick Strzoda a ouvert la quatrième réunion de la commission de la violence de la collectivité territoriale de Corse. Présidée par Dominique Bucchini, cette commission à huis clos qui rassemble tous les représentants des groupes politiques de l’assemblée de Corse a poursuivi hier ses auditions. Accompagné par le colonel Christian Rodriguez, commandant la région de gendarmerie de Corse, Jean-François Lelievre, coordonnateur des services de sécurité intérieure et le préfet de Haute-Corse, le préfet de Corse, Patrick Strzoda a rappelé son objectif aux élus : une sécurité partout et pour tous.
Première région pour les escroqueries
Dans une longue intervention, le représentant de l’Etat a insisté sur les principes fondamentaux pour obtenir des résultats : la détermination permanente des services de l’État ; s’adapter à l’évolution de la délinquance ; avoir une approche globale des questions de sécurité. Il a détaillé les résultats de la politique de sécurité dans l’île. « En matière de délinquance générale, on peut parler d’une situation maîtrisée », a-t-il signalé. Parmi les points saillants, on note que la Corse est la première région pour les escroqueries économiques et financières : 3,81 faits pour 1 000 habitants contre, 2,56 au niveau national. En revanche, elle se situe dans les régions les moins criminogènes pour les atteintes violentes à l’intégrité physique (la région se situe au 16e rang sur 22). La Corse se positionne également dans les régions les moins criminogènes pour les atteintes aux biens : 9,13 faits pour 1 000 habitants, alors que le taux national est de 13,9 faits.
Source et suite de l’article : http://www.corsematin.com/article/societe/la-lutte-contre-la-drogue-le-chantier-prioritaire-du-prefet-de-corse
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