(Unità Naziunale – Publié le 4 avril 2018 à 13h28) Le militant de Core In Fronte (u Rinnovu à l’époque du procès), Félix Benedetti, avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel de Paris qui l’avait condamné, le 1er juin 2017, à 5 ans de prison pour « détention d’armes et d’explosifs et association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », ainsi que son inscription au FIJAIT.
Félix Benedetti dénonçait en juin dernier, dans un communiqué, cette condamnation pour des explosifs qui « ne (lui) appartiennent pas » ainsi qu’un réquisitoire et un jugement politiques ».
Il était soutenu avant le procès d’aujourd’hui par Core In Fronte, Aiutu Paisanu, Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista et A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa.
Le procès a débuté ce matin à 9h au tribunal de Paris, les réquisitions sont au niveau de la condamnation de Félix Benedetti en juin 2017, 5 ans de prison et l’inscription au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT).
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En juin 2017, 5 ans de prison et l’inscription au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT) avaient été requis contre Felix Benedetti. La procureure avait également demandé un mandat de dépôt contre Félix. Il avait donc été condamné à 5 ans de prison, et il avait refusé de signer son inscription au FIJAIT. Il était sorti libre du Tribunal malgré les réquisitions de la Procureure.
« 5 ans de prison et l’inscription au FIJAIT ont été requis par l’Avocat Général, délibéré le 30 mai 2018 »
Voici la communication de Félix Benedetti datée du 9 juin 2017 :
« Suite à ma condamnation à 5 ans de prison: je fais appel du jugement.
Après plusieurs années d’instruction, et des délais à rallonge, il aura fallu à peine quelques heures pour me condamner à 5 ans d’emprisonnement avec inscription au FIJAIT (Fiche S), et me convoquer dès le 19 juin à Paris devant un juge d’application des peines.
J’ai ,comme d’autres avant moi, subi une instruction uniquement à charge, pour un dossier très simple qui aurait dû être jugé en mars 2013 à Bastia.
J’ai eu droit à un réquisitoire politique qui était déjà prédéfini.
J’ai eu droit à un jugement politique sévère en décalage avec le déroulé du procès, qui s’est contenté de reprendre les réquisitions et les arguments du Parquet.