Le pénaliste Antoine Sollacaro était l’un des pourfendeurs de la Jirs(*) de MarseilleC’est aujourd’hui elle qui mène l’enquête sur son assassinat survenu le 16 octobre 2012, à Ajaccio.
Ce mardi, des opérations coordonnées par la police judiciaire étaient menées à Ajaccio et ses environs, à Marseille, ainsi qu’à Paris.
Six hommes étaient placés en garde à vue pour des liens éventuels avec la moto des tueurs qui était l’objet de toutes les attentions des enquêteurs. Hier matin, on apprenait de source judiciaire la levée de deux gardes à vue, l’une à Ajaccio, l’autre à Paris.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, ils étaient quatre. Un à Paris et trois personnes toujours entendues entre le commissariat d’Ajaccio et les locaux du GIR à Campo dell’Oro.
Parmi elles figurent notamment deux garagistes de la cité impériale. « Le coup de filet ne vise pas des personnes directement impliquées dans la commission de l’homicide, mais elles sont interrogées pour savoir si elles ont pu directement ou indirectement, consciemment ou non intervenir dans la logistique », détaille un policier.
Précisant que les interrogatoires visent à établir si la fameuse BMW 1 200 GS utilisée contre l’avocat a pu transiter par les deux garages des gérants entendus.
Un quatuor pour une moto ?
Les investigations tentent en résumé d’établir « la vie de la moto », selon le mot d’un enquêteur, avant, pendant et après. C’est la raison pour laquelle un troisième homme, déjà soupçonné dans une affaire criminelle il y a quelques années et mis hors de cause, est toujours entendu.
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