Yvan Colonna, 51 ans, qui a toujours clamé son innocence, a continué d’assumer ses convictions nationalistes lors de son troisième procès, tout en tentant de montrer une nouvelle image, plus personnelle, de lui-même. Dès le début du procès, il a voulu casser la « carapace » qu’il s’est forgée durant ses quatre ans de cavale et ses huit années de détention provisoire. Le « Colonna nouveau », comme l’a ironiquement désigné l’un des avocats de la famille Érignac, a accepté de se livrer. Il a relaté a rencontre avec sa nouvelle femme, épousée en prison, évoquant souvent au cours des débats son amour pour son fils, qui n’avait que neuf ans au début de sa cavale en 1999, révélant son goût pour les bandes dessinées. Cette attitude a contrasté avec son deuxième procès, en 2009, où il s’était montré d’une extrême agressivité envers ses juges et avait quitté l’audience au bout d’un mois, pour protester contre leur refus d’organiser une reconstitution. Mais sur les faits, sa position n’a pas varié. Il n’a toujours pas condamné explicitement l’assassinat du préfet Érignac, se contentant de généralités. « Je n’applaudis jamais la mort d’un homme », a-t-il dit, assurant qu’il avait « le respect de la vie humaine ». (Source, revue de presse)
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