La commission nationale a rejeté le compte de campagne des législatives de Paul-Marie Bartoli et a saisi le Conseil Constitutionnel. Le candidat de gauche risque l’inéligibilité aux prochains scrutins.
Décidément, les premiers jours du printemps sont difficiles pour Paul-Marie Bartoli. Alors que la houle secoue l’Office de transports dont il est le président, voici qu’à présent la tempête remonte jusqu’aux comptes de campagnes des dernières élections législatives. Le Conseil Constitutionnel épluche ses dépenses.
Candidat à la députation dans la deuxième circonscription de la Corse-du-Sud, Paul-Marie Bartoli a remis son compte de campagne, en temps voulu, un document visé et certifié par un expert-comptable.
Si le plafond des dépenses autorisées était d’un peu plus de 61 000 euros, le candidat de la gauche a présenté une facture d’un peu plus de 22 000 euros. Rien d’excessif… Mais le 4 février dernier, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a rejeté son compte de campagne parce que 3 700 euros de frais de bouche, occasionnés par ses tournées électorales ont été payés directement par le candidat, sur ses propres deniers.
Le CNCCFP considère que cette somme, 17 % du montant total de la facture, est trop élevée et qu’elle aurait dû être payée par un mandataire financier.
Le Conseil Constitutionnel a donc été saisi et décidera, dans les prochaines semaines, si la manœuvre est frauduleuse ou pas.
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