Nous savons depuis longtemps que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Mais à chaque fois que cette formule de référence se vérifie, nous ne pouvons nous empêcher d’être glacé par le cynisme de nos dirigeants politiques.
Après l’assassinat de Maître Sollacaro, le ministre de l’intérieur et la ministre de la Justice avaient, sur ordre express du Premier ministre, fait le déplacement pour promettre la main sur le cœur que force resterait à la République. Depuis, plus rien. Ou plutôt si, les exemples se multiplient qui démontrent qu’une fois de plus encore cet homme et cette femme ne parlaient que sous la pression de l’instant se moquant totalement de l’intérêt public.
Des ministres qui passent et des citoyens qui trépassent
Ah il fallait les entendre nos deux ministres venus en toute hâte dans la nuit en Corse pour jurer les grands dieux que le crime allait être terrassé, que la République l’emporterait sur les méchants. Et puis il y a eu le livre de Jacques Follorou qui, tout à la fois, stigmatisait l’état pour son manque de lucidité quant à l’existence d’une hypothétique mafia corse tout en appelant à ce même état ultime recours du citoyen victime du grand banditisme.
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