Cinq homicides et quatre tentatives d’assassinat depuis le 1er janvier en Corse. Les statistiques criminelles s’écrivent implacablement en noir, mélangeant dans la même encre les règlements de compte et les meurtres dans le cercle privé ou familial.
C’est la raison pour laquelle Patrick Gallicchio a vu son nom rajouté le 27 février dernier à la litanie des blessés par balles. Pourtant, cet homme de 48 ans qui a repris depuis six ans le gîte d’étape U Fracintu, situé dans le hameau de Burgo, à Fozzano, affiche un casier judiciaire vierge. Totalement inconnu au bataillon.
C’est au cœur de cette belle vallée du sud de la Corse qu’il a pourtant failli perdre la vie. Il n’est encore midi quand Patrick Gallicchio charge du bois à l’arrière de son 4X4 sur son terrain. Deux coups de feu sourds claquent. Il s’effondre. « J’étais entre le maquis et la voiture quand j’ai entendu le premier tir, mais je n’ai pas compris tout de suite que cela m’était destiné, et j’ai cru d’abord que je faisais un infarctus. C’est quand le second coup est parti que j’ai vraiment ressenti la douleur et que je suis tombé », relate Patrick Gallicchio, touché par six plombs à la tête, à l’épaule et au bras.
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