(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – À l’occasion de la dernière séance des questions orales à l’Exécutif de Corse, le groupe Femu a Corsica a abordé une nouvelle fois le problème de la langue corse.
Celui-ci dresse un constat des plus amers, quant aux objectifs définis par le plan stratégique 2007-2013, pointant un retard assez criant notamment en matière de généralisation des filières bilingues dans le secondaire. Une situation paradoxale, à l’heure où les élus de la Corse s’apprêtent à présenter un projet de co-officialité au mois d’avril. Femu a Corsica interpelle ainsi le rectorat avec cette question : pourquoi les objectifs ne sont-ils pas atteints aujourd’hui ? Les nationalistes en appellent également à l’Etat, sur l’évolution de la langue, et la capacité à négocier un statut de co-officialité, impulsant de fait un « Riacquistu sociétal ». Des interrogations d’autant plus lourdes, qu’un évènement, et pas forcément des plus réjouissants, s’est produit depuis : le texte de loi visant à ratifier la Charte européenne des langues minoritaires, qui faisait parti de l’ordre du jour du conseil des ministres de la semaine dernière, a finalement été retiré au dernier moment. La cause : un avis négatif du Conseil d’Etat estimant que la Charte n’est pas conforme à la Constitution. Ecoutez Saveriu Luciani, conseiller territorial Femu a Corsica.
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