Ces derniers jours le SCB a pour la première fois de son histoire porté plainte nominativement contre ses supporters. On reproche à ces derniers d’être entrés sur la pelouse quelques dizaines de minutes après le match.
Nous tenons donc à faire la lumière sur les évènements du derby, puis à nous exprimer sur leurs conséquences et le déchaînement médiatique qui a suivi.
Tout d’abord, concernant les incidents liés au match, il est important de distinguer : l’arrivée des acéistes et l’envahissement du terrain. Nous n’évoquerons pas de « caillassage après le match », et pour cause ces évènements inventés par M.Orsoni pour charger au maximum le Sporting n’ont pas eu lieu.
En ce qui concerne l’arrivée des supporters adverses, le groupe avait décidé de prévenir tout affrontement en communiquant et en affichant sa présence. Et malgré la volonté des acéistes d’envenimer sans tarder les débats, jamais le groupe n’a répondu aux jets de pierres, fumigènes, ou bombes de fabrication artisanales. Il a continué, au contraire, à dissuader les supporters bleus remontés de répondre à l’agression dont ils faisaient l’objet.
Pendant cette confusion, un de nos cadres a été blessé à l’œil par l’une de ces bombes, le seul blessé grave d’ailleurs.
M. Orsoni a beau faire dans le sensationnel avec des photos truquées ou tendancieuses sur les réseaux sociaux, il ne peut occulter la réalité.
L’ACA souhaitait certainement éliminer un concurrent direct, en faisant tomber les sursis des deux points en moins et deux matchs avec sursis, c’est raté.
En ce qui concerne l’envahissement de la pelouse, les 9 interdits de stade et Bastia 1905 assument leurs actes. En effet les valeurs de solidarité -UNITI- de respect des anciens et de notre histoire sont ancrées en nous. Rester indifférents face aux moqueries sur la catastrophe de Furiani, impassibles en assistant à l’évacuation d’une partie de la tribune Sud attaquée à coups de piles, insensibles lorsque l’un des nôtres est gravement touché relevait de l’impossible. Cette réaction à chaud est une réaction d’hommes et non pas de criminels.
Alors non M. Orsoni il n’y a pas 500 hooligans à Bastia, mais 500 hommes qui ne partagent pas vos manques de valeurs : insulter un collectif de victimes corses, provoquer le public corse avant le match, spéculer sur une hypothétique nouvelle catastrophe de Furiani, élaborer un « harlem shake » ironisant sur le mode opératoire des assassinats en corse…
A ce sujet nous regrettons que le club n’ait pas su protéger ou défendre ses supporters publiquement. Les médias insulaires n’ont pourtant pas hésité à répandre la version acéiste sans apporter l’objectivité nécessaire à tout écrit journalistique. Le mensonge devenait donc vérité aux yeux de l’opinion corse. Les déclarations du président de l’ACA suite au match Marseille-Ajaccio étaient une occasion de se rattraper, encore raté. Nous souhaitons que nos intérêts soient défendus à l’avenir.
Il nous paraît inconcevable de pas réagir à de tels propos après un match qui ne nous concerne pas du tout, et qui ne font que renfoncer le goût amer de laisser-faire.
Le groupe, de la même manière qu’il assume ses actes, assume la plainte des dirigeants toujours soumis à plus de pression de la part de la LFP.
A cette occasion nous précisons également que le groupe n’a jamais été en grève (contrairement aux titres de Corse-Matin).
Nous affirmons notre soutien au SCB, aux interdits de stade et à notre blessé.
TRIBUNA PETRIGNANI
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