En tant que conseiller général en charge de la cohésion sociale et de la santé, le conflit actuel qui concerne l’Agence Régionale de Santé est évidemment de nature à m’interpeller et il attire toute mon attention. Depuis plusieurs semaines, je n’ai pas souhaité me prononcer dans la mesure où je craignais d’être accusé « d’ingérence » dans un dossier ne relevant pas de ma compétence.
En tant que citoyen, je suis inquiet de l’état actuel du système de santé publique dans notre région et l’augmentation du coefficient géographique fait partie des mesures permettant la sauvegarde de la qualité de ce service public indispensable. La Corse a des spécificités qui doivent être prises en compte.
Au fil des semaines, la tournure que prend les évènements exige que le politique prenne position et c’est à titre personnel que je le fait. Par conséquent, mon opinion ne saurait engager celle de la majorité départementale à laquelle j’appartiens.
Il est nécessaire qu’un règlement rapide soit apporté à cette situation. Un blocage persistant ne profitera à personne et seule la reprise d’un véritable dialogue basé sur la prise en compte des réalités insulaires permettront une sortie de crise.
Laurent Marcangeli (12 juin)