Jeudi 7 et vendredi 8 février 2013, l’Assemblée de Corse était réunie en session ordinaire à Ajaccio. Dans ce cadre, Jean Zuccarelli, conseiller exécutif délégué à l’aménagement numérique du territoire, président de l’ADEC, a notamment présenté le lancement de l’initiative « OPENDATA CORSICA ». Un rapport adopté à l’unanimité…
« L’ouverture des données publiques consiste à mettre à disposition de citoyens, d’entreprises, de chercheurs, d’associations et d’autres acteurs, les masses de données numériques que l’action publique produit dans son activité au jour le jour », a notamment indiqué le conseiller exécutif durant son allocution.
« Elle vise à permettre la réutilisation de ces données par d’autres logiciels et applications que ceux internes à la collectivité ; ceci afin d’améliorer les services rendus aux habitants, en inventer de nouveaux, faire émerger de nouvelles connaissances, enrichir le débat public et innover ».
Et d’ajouter : « En France, peu de collectivités se sont lancées dans l’OPENDATA. Pourtant, la réutilisation des données publiques, qui est un droit depuis 2005, est riche de potentiels pour l’enrichissement des services rendus aux usagers. La Commission européenne, qui milite activement pour le développement d’une économie du numérique et une société de la connaissance estime le marché des données publiques à plus de 27 milliards d’euros. La Fondation internet nouvelle génération (FING), acteur important de l’OPENDATA public, met aussi en avant son potentiel d’innovation sociale et démocratique ».
Convaincu du bien-fondé d’une dissémination des données publiques produites par notre collectivité vers les entreprises et les internautes développeurs d’applications, Jean Zuccarelli a ainsi proposé de lancer une initiative d’ouverture des données publiques en Corse appelée Opendata Corsica.
« J’ai voulu la démarche OPENDATA CORSICA volontariste afin qu’elle nous permette de rejoindre les collectivités locales françaises pionnières dans ce domaine mais aussi d’adapter à notre contexte le cadre juridique de l’ordonnance du 6 juin 2005 qui définit et impose en France un droit de réutilisation des données publiques. Je précise que l’ordonnance du 6 juin 2005 est la transposition d’une directive européenne du 17 novembre 2003, qui modifie la loi informatique et liberté du 17 juillet 1978 », a-t-il souligné.
« Je souhaite que notre initiative régionale soit pragmatique et qu’elle s’attache dans un premier temps à « libérer » les données dites « simples » –c’est –à dire celles qui ne soulèvent pas de questions juridiques ou techniques complexes– produites par notre Collectivité, ses agences et ses offices ».
« En même temps, OPENDATA CORSICA doit s’attacher à fédérer l’ensemble des acteurs publics en Corse autour d’une démarche régionale d’ouverture des données publiques en créant et en animant un groupe de travail consacré au sujet… »
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