Les faits sont d’une banalité affligeante. Dans la nuit de samedi à dimanche, notre collègue Anne Chabanon entend du bruit sur la terrasse de sa villa. Pensant qu’il s’agit de son chat, elle ouvre la porte fenêtre. Et se retrouve nez à nez avec deux hommes cagoulés, gantés et porteurs de pistolets automatiques.
« Je me souviens avoir dit, Ah ! Non ! Pas ça… »relate Anne Chabanon. La suite va très vite. Sous la menace des armes elle est conduite à l’intérieur, ligotée avec du scotch d’emballage.
« Ils voulaient de l’argent liquide, ils cherchaient un coffre-fort. Je leur ai dit la vérité, je n’en ai pas »,rapporte-t-elle. De ses deux agresseurs, elle garde le souvenir d’hommes plutôt jeunes, de taille moyenne, avec un accent corse. Et une certaine fébrilité aussi.« Même s’ils étaient plutôt polis, ils m’ont appelé« Madame »et m’ont vouvoyée tout le temps », se souvient Anne Chabanon. Pour le reste, la description s’arrête là. Le visage des braqueurs était dissimulé, ils portaient des gants et des combinaisons noires du genre utilisé par les motards.
La séquestration durera un peu moins d’une demi-heure. Au bout du compte, les braqueurs emporteront 50 euros en numéraire, une bague en or, deux bouteilles de vin, une carte bancaire et le téléphone portable dans lequel Anne avait tout son répertoire professionnel.
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