Leur album porte le nom de leur groupe : « Antone et les Ogres ». Des titres en anglais et en corse à la saveur si fertile des seventies. Un ovni dans un ciel de la chanson corse bourdonnant trop souvent de redites et d’infinies répétitions.
Amusante cette dénomination d’ »Antone et les Ogres ». Elle fleure le conte pour enfant inspirant rêverie ou sommeil du soir après ces si belles et bonnes frayeurs qui se gardent toujours de rompre les digues de l’imaginaire. A moins qu’ »Antone et les Ogres » ne soit de la part du groupe quelques rodomontades à l’adresse de leurs concurrents de la scène et du disque ? Une fanfaronnade destinée à éclore en petite blague ponctuée d’un grand éclat de rire ? Cet intitulé raconte Antone Sicurani, le fondateur du groupe, joue de cette dichotomie, et ceci d’autant plus volontiers que le bassiste chauve et d’une taille imposante évoque – de loin – certaines ressemblances avec l’image du croque-mitaine des légendes ou des cauchemars (encore une plaisanterie !). Mais sûr en tous cas que chanteurs et musiciens du groupe sont des ogres de musique. L’album, qui a l’originalité d’intégrer des cuivres – dont un très bon sax – offre un son chaud, généreux, parfois lyrique. Affirmée et assumée sa référence aux seventies. Il a des couleurs acidulées, vibrantes et ferventes, et ce clair-obscur éclairé d’humour ou mêlé de mélancolie.
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