Il y a, comme ça, des personnes, pardon des personnalités, qui pour avoir chevauché, à n’en plus finir, des dadas symboliques se sont fait une place au soleil de la politique, de l’économie de la culture ou, mieux encore, de l’écologie.
On les voit ainsi s’accrocher au fil des conjonctures et s’emparer des supports médiatiques mettant sous le boisseau les vrais problèmes. Ils figurent en bonne place sur les listes du protocole et ils ne sont pas les derniers, dans les cocktails, à lever leur verre à la prospérité de l’invitant. Le « fonds de commerce » qu’ils se sont constitués est difficilement transmissible et lorsqu’ils parviennent à en assurer la succession il perd évidemment toute sa valeur.
De telles situations se retrouvent un peu partout à travers le monde, mais en Corse elles sont particulièrement récurrentes et semblent même faire partie intégrante du paysage depuis longtemps. On se souvient, par exemple, de ce commerçant qui agitait en permanence l’idée d’un « Bastia, ville touristique » alors que les touristes ne débarquaient que dans sa tête. On garde aussi en mémoire ce retraité de la Poste galopant sur les champs du développement économique devenu durable, bien avant l’heure, grâce à « l’autonomie de gestion » et aux « financements off shore ».
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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