Le barreau d’Ajaccio et l’Union syndicale des magistrats viennent d’envoyer deux courriers à Christiane Taubira. Faisant part de leur inquiétude pour une justice qui, en Corse, n’a plus les moyens de travailler.
Au mois de novembre 2012, après les assassinats d’Antoine Sollacaro et de Jacques Nacer, Manuel Valls et Christiane Taubira étaient venus en Corse sous la pression des événements.
Au-delà des déclarations folkloriques sur « l’omertà », les ministres étaient venus avec une promesse principale : on allait lutter en Corse contre toutes les formes de criminalités. On allait s’attaquer aux circuits de l’argent sale. Et pour ce faire, on allait mieux coordonner les actions doter la Corse d’effectifs conséquents en matière de police et de justice.
Sur le plan policier, c’est quasiment fait. Trente enquêteurs supplémentaires ont été affectés à la lutte contre le crime. On ne sait si ces « Eliott Ness » sont affectés durablement dans l’île ou s’ils sont détachés de manière ponctuelle. Mais ils sont là. Sur le plan judiciaire en revanche, la pénurie est restée identique. Pire, elle s’aggrave.
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