Pierre Chaubon, porteur du projet de réforme sur la Corse, misait sur cette fenêtre de tir estivale pour que la Corse se voit octroyer une place spécifique dans la Constitution. Une occasion qui tombe à l’eau.
Quand François Hollande est enrhumé, la Corse tousse. Le président de la République a été victime d’un coup de froid politique. Au point de mettre un mouchoir sur quelques-unes de ses idées phares qu’il avait défendues pendant la campagne pour dépoussiérer la vie publique.
La réforme du statut pénal du chef de l’État, la suppression de la Cour de justice de la République, le vote des étrangers aux élections locales et d’autres intentions encore qui exigeaient une réforme de la Constitution ne sortiront pas de sitôt des tiroirs de l’Élysée pour une raison très simple : l’absence de la majorité des trois cinquièmes des députés et sénateurs réunis pour les adopter.
Ainsi, le Congrès de Versailles qui devait se tenir cet été pour entériner tous ces changements a été sagement repoussé. Les élus territoriaux de la Corse, qui avaient entrevu dans cette grand-messe républicaine une fenêtre de tir pour faire passer ses propres réformes (officialité de la langue corse, statut de résidence, transfert de la fiscalité, adaptation des textes de loi, nouvelle architecture institutionnelle) voient à leur tour la fenêtre se refermer sous leur nez…
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