A Purtivechju, l’hôtel Don César a beau porter cinq étoiles, il n’en est pas moins construit au sein d’une Znieff de type 1. Non contente de cette première illégalité, la SCI la Sauvagie s’accapare le domaine public maritime en construisant un enrochement.
En 2011, le tribunal impose la remise en état des lieux. Paroles ! Depuis début février 2013 d’autres travaux d’élargissement sont en cours. Toujours sans autorisation faut-il le préciser ?
« Nul ne peut bâtir sur le domaine public maritime ou y réaliser quelque aménagement ou quelque ouvrage que ce soit sous peine de leur démolition, de confiscation des matériaux et d’amende ». Le jugement du 24 juin 2011 est sans équivoque : l’hôtel Don César à Portivechju occupe sans autorisation le domaine public maritime par la présence d’un enrochement de 130 mètres. Occupation constatée par un agent de la Direction départementale de la mer et des territoires et non contestée par M. Cardi, gérant de la SCI la Sauvagie.
Le tribunal condamne donc M. Cardi, à une remise en état des lieux dans leur état primitif avec une astreinte de 700 euros par jour de retard (télécharger le jugement). Mais… rien ne se passe. M. Cardi n’avait-il pas affirmé au procès qu’il ne voulait pas enlever ses enrochements ? L’État ne fait pas exécuter le jugement et l’hôtel cinq étoiles continue dans l’illégalité, sans être le moins du monde dérangé dans son exploitation. Mieux. Depuis février 2013, de nouveaux travaux sont en cours. L’enrochement est élargi : des poteaux en bois sont plantés en mer et de la terre est déversée à la pelle mécanique ou à la brouette, du béton est coulé par endroits. U Levante s’insurge de cette accaparation du bien public.
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