En ce début d’année, les moyens de la police et de la justice commencent à semettre en place pour mener la lutte contre le grand banditisme. Une soixantaine de personnels sont attendus. Suffisant ?
On a beau les tordre, les presser ou les augmenter. Les chiffres de la résolution des règlements de compte montrent l’impuissance de l’État à lutter contre la criminalité organisée. En tout et pour tout, depuis le 1er janvier 2000, 446 homicides et tentatives ont été commis dans l’île. Selon les chiffres policiers, 253 ont été « résolus », soit un peu plus de 57 %.
Faut-il le rappeler, les « résolutions » policières signifient des mises en examen, non pas des condamnations définitives ? Par ailleurs, bon nombre de meurtres commis dans le cadre familial trouvent en général une élucidation judiciaire : les voisins ou les maris qui ont franchi la ligne se rendent ou sont rapidement interpellés. Mais ces données, mélangées dans le grand sac des homicides ne livrent pas la couleur du milieu.
Jirs de Marseille : 2 % d’élucidation
Depuis 2005, les services de l’État comptabilisent 96 règlements de comptes et tentatives sur fond de problématiques immobilières et de guerres territoriales du milieu insulaires en pleine recomposition.
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