Corse – Procès Colonna: le ministère public prononce son réquisitoire

Yvan Colonna saura mercredi quelle peine est requise à son encontre pour l’assassinat en 1998 du préfet de Corse Claude Erignac, et pour l’attaque quelques mois plus tôt de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud), où l’arme du crime avait été dérobée. Les deux représentants du ministère public, Annie Grenier et Alexandre Plantevin, doivent prononcer un réquisitoire de plusieurs heures, avant les plaidoiries de la défense jeudi et vendredi. Le verdict est attendu en fin de semaine ou, plus vraisemblablement, lundi 20 juin. Depuis le 2 mai, Yvan Colonna, qui se dit innocent de l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, est jugé pour la troisième fois par la cour d’assises spéciale de Paris, composée de magistrats professionnels. Lors de ses deux premiers procès, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, une peine alourdie en appel d’une période de sûreté de 22 ans.

Mais ce verdict a été annulé par la Cour de cassation pour vice de forme. En l’absence d’éléments matériels, l’accusation repose principalement sur les accusations, lors de leurs arrestations en mai 1999 puis durant l’instruction, de plusieurs membres du commando qui a tué le préfet, ainsi que celles de leurs épouses. Tous ne se sont rétractés que des mois, voire des années plus tard. La cavale de quatre ans (1999-2003) d’Yvan Colonna est aussi considérée comme un élément à charge par l’accusation.

Les avocats des parties civiles, qui ont plaidé vendredi après-midi et mardi, se sont tous dits convaincus de la culpabilité du berger de Cargèse (Corse-du-Sud). « Yvan Colonna n’est pas seulement l’un des sept membres du groupe des anonymes », responsable de l’assassinat du préfet, le 6 février 1998 à Ajaccio, a affirmé Me Yves Baudelot, l’avocat de la veuve et des enfants de Claude Erignac. « Il est celui qui était chargé d’abattre le préfet, et qui l’a abattu » de trois balles dans la nuque. Pour la défense en revanche, les mises en cause d’Yvan Colonna ont été extorquées sous la « pression » de la police, qui aurait soupçonné le berger plusieurs mois avant l’arrestation de ses complices présumés. (source)

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