Nous pensions la Corse suspendue à un Arrêté, trouvant enfin au Miot du gué si l’on ose, et dans la défense d’un statut fiscal dérogatoire qui rendrait justice aux insulaires – plus de huit mille personnes de toutes les obédiences et lignées rassemblées à Bastia -, la sagesse qui a fait défaut aux Sages eux-mêmes.
Une pluie d’évènements comme il en est de météorites, tous étrangers à cette île donc, laissait même entrevoir que la Corse n’était plus fatalement au centre des turpides de ce monde ; que de damnés de la terre, celle de nos ancêtres, nous étions passés à l’état bien plus confortable de spoliés par l’actualité.
Un cheval s’est ainsi fait bœuf. Mais sans nous. Un ministre, Benoît Hamon, en mal de reconnaissance et d’existence a retrouvé vie et voix entre deux couches de lasagnes frelatées – on a les notoriétés qu’on peut. Mais sans nous. Et un pape enfin, Benoît XVI, par une sain(t)e abstinence du pouvoir pontifical, a montré le chemin aux vieillards cacochymes qui nous gouvernent parfois. Place aux jeunes, singulier message d’une entrée en Carême. Paroles d’évangile…
Une succession de faits, foutu héritage, nous a rappelé en effet que d’arrêté, l’actualité insulaire ne connaissait pas. En moins d’un mois, le temps de notre absence (à la) chronique, nous avons même replongé dans la réalité crue et cruelle, dans le quotidien parfois effrayant de nos vies insulaires, que Jacques Follorou, pourtant journaliste dans un Monde meilleur, décrit avec la froideur et la précision du légiste, dans son dernier livre sur le banditisme corse,La guerre des parrains corses.
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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