Le préfet de Corse et le chef de l’Exécutif territorial sont dotés, depuis peu, et sans qu’ils en aient fait la demande, d’une garde rapprochée.
Cette précaution supplémentaire, dictée par le ministère de l’Intérieur, intervient après que ces personnalités civiles ont reçu, par courrier, des menaces de mort sur fond d’affaires sordides que la presse a simplement évoquées sans toutefois aller au fond. Ces menaces, dont les tenants n’ont pas été précisés, ont provoqué une vague de réactions diverses émanant de tout bord avec ce qu’il fallait de crescendo dans l’indignation et la condamnation. Pourtant, à y regarder de près, il serait pour le moins incroyable que ces menaces soient mises à exécution.
Car si tous les corbeaux allaient être efficaces la Corse se réduirait à un immense cimetière survolé par quelques volatiles de mauvais augure. Il n’empêche que ce genre d’avertissement est générateur d’appréhension et la garde rapprochée n’est pas de nature à dissiper toute inquiétude. Reste à savoir si les personnalités visées vont mettre un quelconque bémol dans le traitement des dossiers incriminés.
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