(Julien Pernici – Alta Frequenza) – U troppu stroppia, c’était un peu l’esprit de la conférence de presse du STC des Chemins de Fer suite à la sortie de grève des cheminots CGT, une grève qui aura duré dix-sept jours.
Et si pendant la grève, par éthique syndicale, le STC a choisi de garder le silence sur ce conflit, aujourd’hui il n’y a plus de telle barrière pour exprimer un point de vue assez caustique sur ce qui s’est passé. Rappelant tout d’abord des points du statut social signé par le STC et contesté par la CGT, comme la garantie d’emploi permanente, ou le salaire moyen net de 2000 euros par mois obtenu, le STC s’en est par la suite pris à la CGT, mais aussi au président des CFC, Michel Stefani. En ce qui concerne le syndicat minoritaire, celui-ci est accusé d’avoir voulu reprendre le leadership syndical et d’avoir cédé à des « appétits corporatistes ».
Michel Stefani, quant à lui, est pointé du doigt comme ayant contribué à organiser la professionnalisation du mouvement de grève, en faisant payer 15 jours de grève sur 17, le STC souhaitant dans un trait d’ironie que celui-ci devienne, dans une Corse indépendante, ministre du travail et des affaires sociales. Enfin, un message a été lancé à Paul-Marie Bartoli : le STC pratiquera la politique de la chaise vide en cas de nouvelles négociations et opposera son veto à tout nouveau statut, alors que celui-ci est dans les faits, aux yeux du STC, applicable au 1er avril prochain car signé par Paul-Marie Bartoli et le syndicat majoritaire.
On écoute le délégué syndical du STC des Chemins de Fer, Charles Finidori.
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