(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Le dossier des chemins de Fer de la Corse n’a pas vraiment déraillé hier (jeudi). Pourtant, on ne peut pas dire vraiment que les AMG 800 ont été remis hier soir sur les rails. Un coup de chauffe s’est en effet abattu hier sur l’Assemblée de Corse à l’occasion des questions orales à l’exécutif.
Une question de Marie-Antoinette Santoni-Brunelli a en effet contraint l’exécutif à se positionner sur la stagnation du conflit. Dans sa réponse, Paul-Marie Bartoli a redit ce qu’il affirme depuis maintenant 15 jours, à savoir, qu’il est impossible de rouvrir des négociations. La réponse des grévistes ne s’est pas fait attendre ; une grille du Grand Hôtel a été abattue et les manifestants ont investi les locaux de la Collectivité, ce qui a provoqué un beau coup de gueule de Paul Giacobbi.
Le temps passant, et l’heure du repas arrivant, les choses se sont malgré tout décantées. Rendez-vous a été pris avec le président de l’Office des Transports et les manifestants. La réunion s’est attardée tout au long de l’après-midi, mais au sortir de celle-ci nous aboutissons à une situation mi-figue mi-raisin. Comme on peut le constater il ne s’agit pas réellement de la satisfaction de toutes les demandes posées par les grévistes. Les deux cabinets d’expertises mandatés l’un par l’Office des Transports, l’autre par les Chemins de Fer de la Corse vont à nouveau rencontrer toutes les personnes intéressées pour rectifier les erreurs qui apparemment se sont glissées dans la rédaction du statut des personnels. Une annonce qui a satisfait de manière tout à fait relative les syndicalistes. Écoutons Barthélémy Luciani, pour les grévistes.
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