Leur foi en l’innocence de leur frère est inébranlable. Tel est le message qu’ont adressé à la cour Christine et Stéphane Colonna. Plus naturels, plus clairs aussi dans leurs explications que leur père, Jean-Hugues, qui s’était exprimé la veille, le clan Colonna a fait bloc derrière Yvan. Reprenant minutieusement une chronologie qui allait de la nuit de l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac à l’arrestation, en passant par la cavale, Stéphane Colonna a déroulé les fils de la « machination ».
L’oléiculteur est revenu sur ces quatre années, de 1999 à 2003 où il a vécu avec des rumeurs. « Une fois, on m’a dit que mon frère avait été retrouvé mort dans la forêt d’Aïtone », se souvient-il. Evoquant également les moments tragi-comiques de la fuite où toute sa famille était sous surveillance. « Un jour, nous avions trouvé sur mon véhicule comme des balises Argos que les policiers avaient placées : nous les avons mises sur la voiture du facteur », relate Stéphane Colonna. Histoire de faire voir du pays aux mouchards… « Si Yvan avait été interpellé, où serait-il aujourd’hui ? », le coupe Me Eric Dupond-Moretti.
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