La jeune Niçoise et le médaillé olympique d’athlétisme n’avaient pas vraiment vocation à travailler ensemble. Le départ du Tour en Corse associe pourtant Marie-Hélène Djivas et Gilles Quénéhervé.
Elle est issue d’une famille qui a le football pour religion. Son frère a même fréquenté le centre de formation de l’AS Monaco. Elle avoue pourtant que le sport n’est pas son truc. Elle se souvient à peine des quelques pas de danse ou de gymnastique de son enfance. Sans plus. Chaque vendredi, à 14 h 30, elle travaille pourtant, dans son bureau, avec un ancien athlète qui a frôlé le titre de champion du monde du 200 mètres.
C’était à Rome, en 1987. Marie-Hélène Djivas et Gilles Quénéhervé s’astreignent, en effet, à un rendez-vous hebdomadaire, quel que soit leur emploi du temps. Normal, elle représente la collectivité territoriale de Corse, il représente l’État. Pour leurs institutions respectives, ils sont chargés du grand dossier de cette année 2013 : le Grand Départ du Tour de France cycliste dans l’île.
Leurs profils les opposent, autant que leurs parcours. On leur accorde un point commun : le Tour qui est venu à eux, plus que l’inverse. « Mon rapport avec le vélo ? Anquetil… C’était le nom du chat de ma mère quand j’étais petite »,raconte Marie-Hélène Djivas, histoire de confirmer qu’elle était à des lieues de ce monde-là. « Même si j’avais conscience de ce que représente l’événement planétaire Tour de France. Au-delà du vélo, son succès populaire, sa médiatisation auprès de ceux qui aiment le vélo et les autres qui veulent découvrir la France ».
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