Marie-Antoinette-Santoni-Brunelli interpellera l’exécutif régional sur la grève des cheminots.Sa question orale abordera une double problématique : les divergences de la majorité et le service minimum.
Le mouvement des cheminots semble s’enliser dans une certaine indifférence. Peu d’élus sont montés au créneau pour tenter de trouver une issue à ce conflit des personnels des chemins de fer qui paralyse l’ensemble du transport ferroviaire insulaire depuis le 23 janvier dernier. La veille de la session de l’assemblée de Corse, on pensait que le curseur de l’indignation allait faire un bond en avant. Pas vraiment.
Seule une élue de l’opposition s’empare du sujet par le biais d’une question orale. Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, au nom du groupe Rassembler pour la Corse, en appellera au président du conseil exécutif pour que ce mouvement cesse.
« Situation cocasse »
L’élue de droite rappellera que les personnels contestent le nouveau statut applicable aux cheminots qui présente à leurs yeux des inquiétudes en terme de déroulement de carrière et de rémunération. Elle indiquera également que certains salariés protestent contre le cadre d’organisation.
« Ces revendications, qu’on les considère comme légitimes ou pas, de même que le contenu du projet de statut applicable aux cheminots, méritent d’être discutées dans le cadre d’une consultation préalable comme il est d’usage. Vous avez vous-même pris des engagements en ce sens en juillet dernier en déclarant que ce projet serait « étudié par tous ». Visiblement, ça n’a pas été le cas. Tout cela semble avoir été décidé sans concertation »,considère l’élue.
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