L’auteur des Parrains corses et de La guerre des parrains corses livre un tableau très sombre d’une société corse presque totalement gangrenée.Et d’un État qui ne se donne pas les moyens d’agir.
Dimanche Cuntrastu s’est plongé dans une actualité très sombre. Comme l’a rappelé Jean-Vitus Albertini en préambule de l’émission, 102 meurtres en dix ans, cela n’a rien d’anodin. D’autant que ces homicides n’épargnent plus personnes, à commencer par les femmes et les enfants qui sont les « victimes collatérales » des règlements de comptes en série.
Pour décrypter cette situation face à Jean-Vitus Albertini (France 3), Alexandre Sanguinetti (RCFM) et Roger Antech (Corse-Matin), l’invité était Jacques Follorou.
Son dernier ouvrage, La guerre des parrains corses, paru chez Flammarion décortique les ressorts d’une série d’assassinats qui semble impossible à arrêter.
En position d’interviewé, le journaliste s’est parfois mué en procureur contre un État qui a allié le manque de constance dans l’action contre le grand banditisme à l’aveuglement sur la dangerosité d’un phénomène qui s’est installé depuis 30 ans.
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